Protection de la nature: L’ONU souligne la contribution importante des technologies numériques

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Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en avant la contribution importante des technologies numériques dans la conservation de la nature et des espèces au bord de l’extinction.

Ces technologies “nous aident à suivre la trace des animaux menacés. Grâce aux données des satellites notamment, nous pouvons retracer les parcours de migration des espèces sauvages, cartographier l’utilisation des terres et favoriser les initiatives de protection”, a indiqué le chef de l’ONU dans un message marquant la journée mondiale de la vie sauvage, célébrée le 3 mars.

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Il a relevé que les technologies numériques peuvent révolutionner la conservation de la vie sauvage, lorsqu’elles sont utilisées de manière responsable, durable et équitable.

“Ce n’est qu’un outil à notre disposition, pas une solution miracle”, a-t-il toutefois concédé, soulignant que les pays, les entreprises et les particuliers doivent œuvrer de manière concertée à sauver la faune et la flore sauvages et à construire un avenir juste et durable.

Le haut responsable onusien a encore indiqué que des activités comme la surpêche ou la déforestation contribuent à la hausse du PIB tout en saccageant la nature, ajoutant qu’au Sommet de l’avenir prévu en septembre prochain à New York, les États membres examineront des propositions portant sur l’élaboration de nouveaux indicateurs destinés à compléter le produit intérieur brut.

“Des indicateurs complémentaires peuvent faire contrepoids et permettre de mesurer ce qui compte vraiment pour l’humanité et pour la planète”, a-t-il dit.

Il a en outre appelé les pays à prendre d’urgence des mesures de réduction massive des émissions, d’adaptation aux extrêmes climatiques, de prévention de la pollution et d’enrayement de la perte de biodiversité, notamment en reconnaissant le rôle que jouent les peuples autochtones dans la protection de la biodiversité.

“Tous les gouvernements doivent mettre au point de nouveaux plans nationaux pour le climat qui soient compatibles avec la limitation de la hausse de la température mondiale à 1,5 degré Celsius, ainsi que des stratégies nationales relatives à la biodiversité qui appliquent le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal”, a conclu le SG de l’ONU.