Le gouvernement angolais place la transition énergétique parmi ses principales priorités, notamment en adoptant des mesures visant à renforcer la contribution des énergies renouvelables au mix énergétique du pays, a indiqué cette semaine le ministre d’État et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida.
« Plus de 65 % de l’énergie produite en Angola provient de sources renouvelables, un chiffre qui devrait atteindre 70 % dans les années à venir », a déclaré M. de Almeida à l’ouverture de la Conférence internationale sur l’environnement, organisée sous le thème « Le ministère public et la protection de l’environnement, défis et perspectives ».
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Il a précisé que l’Angola réduit progressivement sa dépendance à l’énergie produite à partir de combustibles fossiles, tels que le gaz et le pétrole, ce qui contribue à l’atténuation des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et permet de lutter contre le réchauffement climatique.
« Les effets du changement climatique en Angola se font particulièrement sentir dans la région sud, où se produisent des cycles réguliers de sécheresse, mettant en danger les populations locales, la faune et la flore », a-t-il poursuivi.
À cet égard, le responsable a souligné que le gouvernement a mis en œuvre un programme structurant de lutte contre la sécheresse dans le sud du pays, dont les premiers fruits sont déjà visibles après l’inauguration en 2022 du canal de Cafu dans la province de Cunene.
Il a expliqué que le projet transporte l’eau du fleuve Cunene vers plusieurs localités de la province, sur une longueur de 165 kilomètres, bénéficiant à plus de 200.000 personnes et à des milliers de têtes de bétail.
M. de Almeida a, également, fait savoir que des projets similaires sont en cours de construction dans les provinces de Namibe et Huila pour assurer l’approvisionnement en eau des populations touchées par la sécheresse.
