« Les jeunes et les femmes » sont au cœur du 2e sommet de la 4e Conférence africaine sur la promotion de la paix, qui a débuté ses travaux mercredi au Palais des conférences Mourabitoun, sous le haut patronage de la Première Dame Mariem Fadel Dah, en présence de la Première Dame gambienne Fatima Ba Barrow.
Le sommet, organisé sous le thème « Jeunes et femmes… Éducation originelle, Immunisation et autonomisation », dans le cadre des activités de la conférence qui s’est tenue dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, du 9 au 11 janvier 2024, sous le haut patronage de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, avec le soutien des Émirats arabes unis, après le succès de sa première édition en 2023, de constituer une occasion précieuse pour les femmes et les leaders de la jeunesse africaine de s’asseoir à la table d’une discussion constructive et fructueuse avec les cheikhs et érudits pour discuter de la nécessité de ces groupes pour assurer une éducation originale pour la jeunesse.
Le thème « jeunes et femmes, l’éducation originelle : protection et autonomisation » a été l’occasion d’établir un dialogue constructif entre les universitaires et les jeunes qui constituent le groupe le plus important encadré par les écoles d’éducation originelle, afin de soulever les problèmes les plus importants auxquels sont confrontés les jeunes dans ce type d’établissements éducatifs. Dans de telles écoles, la jeunesse du continent apprend à éclairer paisiblement le chemin du bien et du savoir-faire.
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Les jeunes et les femmes ont fait l’objet d’une grande attention de la part de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh EL-Ghazouani, depuis son arrivée au pouvoir en août 2019, qui s’est manifesté dans plusieurs programmes ambitieux que la Première Dame Mariem Fadel Dah était un parraine officielle de la partie relative aux femmes à travers certains programmes du ministère de l’Action sociale, de l’Enfance et de la Famille.
Lors de sa participation au sommet, la ministre de l’éducation du Niger, Mme Elizabeth Cherif, a indiqué que la promotion de la paix est nécessaire pour atteindre les objectifs de développement souhaités.
En ce qui concerne l’échange d’expériences au cours de la rencontre, elle a passé en revue l’expérience de la société nigérienne et le rôle des jeunes et des femmes dans la promotion d’une culture de la paix, car elle a montré que la culture de la paix est enracinée dans le patrimoine culturel nigérien et renforcée par les valeurs et les enseignements de l’Islam.
Pour sa part, la Directrice exécutive de la Commission permanente des droits de l’homme de l’Organisation de la coopération islamique, Mme Noura Bint Zaid Al-Rashoud, a déclaré dans son discours que les érudits religieux et la littérature en Mauritanie ont joué un rôle clé dans la protection et la promotion de la langue arabe et dans l’enseignement du Coran, de la Sunna du Prophète et de la jurisprudence, ce qui a contribué à renforcer les liens islamiques entre les peuples, malgré leurs différences culturelles et linguistiques.
Elle a ajouté que les écoles d’éducation originelle, en tant qu’institutions traditionnelles d’enseignement de la religion islamique, sont donc un phénomène digne d’attention, car les mahadras suivent une approche distinctive de l’éducation, car elles tirent leurs origines des profondeurs de l’héritage culturel religieux, et ces institutions sont toujours en mesure d’attirer de nombreux étudiants nationaux et étrangers.
Pour sa part, le représentant du ministère français des Affaires étrangères, M. Jean-Christophe Bossel, a souligné que le rôle des femmes est crucial et essentiel, car il donne de l’espoir et mérite la sanctification de la vie humaine. Il a souligné que les jeunes sont plus vulnérables que les autres à tomber dans les filets de l’extrémisme et du fanatisme en raison de l’exclusion et de la marginalisation, soulignant que la seule façon de leur épargner des risques est l’éducation dans ses parties authentiques, modernes et familiales, et de leur permettre d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour parvenir à la prise de décision.
