Sans l’appui financier des pays du monde entier, les besoins du Soudan vont encore augmenter, devenant alors plus coûteux, a prévenu mardi la Directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Amy Pope.
Les organisations humanitaires, dont l’OIM, exposeront leurs arguments aux gouvernements donateurs et leur demanderont de contribuer à atténuer l’une des pires crises humanitaires de l’histoire récente, a souligné Mme Pope dans une déclaration citée dans un communiqué de l’OIM.
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A mesure que les combats s’étendent, l’insécurité alimentaire augmente, les conditions sanitaires se détériorent et les atteintes et l’exploitation continuent de faire des victimes dans une apparente impunité, a-t-elle déploré, exhortant à en faire plus pour aider et protéger les nombreuses personnes rescapées des atteintes qui résultent de cette guerre.
« À défaut d’aide humanitaire, d’autres personnes touchées par le conflit seront déplacées, et d’autres encore mettront leur vie en péril pour franchir la frontière par désespoir », a mis en garde Mme Pope.
Dans certaines zones sensibles comme le Darfour, Khartoum, l’État de Gezira et ceux du Kordofan, il est quasiment impossible souvent de fournir de l’aide à celles et ceux qui en ont désespérément besoin, explique le communiqué.
« Au-delà des financements, c’est de paix que nous avons besoin plus que tout, comme dans tant d’autres régions du monde » a conjuré Mme Pope.
La communauté humanitaire s’adresse à tous les dirigeants et à tous ceux qui sont susceptibles d’exercer une influence sur les parties belligérantes, conclut le communiqué.
