Environ 2 000 soldats de l’ONU quitteront les zones agitées de l’est de la République démocratique du Congo d’ici fin avril dans le cadre de la première phase du retrait prévu de la mission de maintien de la paix du pays, a déclaré samedi le chef de la mission.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé la fin de la mission en décembre suite à une demande du président congolais Félix Tshisekedi en septembre d’ accélérer le retrait des soldats de maintien de la paix.
La MONUSCO, qui compte actuellement 13 500 hommes, a succédé à une précédente opération de l’ONU en 2010 pour contribuer à apaiser l’insécurité dans l’est de ce pays d’Afrique centrale, où des groupes armés se disputent le territoire et les ressources.
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Mais ces dernières années, sa présence est devenue de plus en plus impopulaire en raison de ce que les critiques considèrent comme un échec à protéger les civils contre les milices, déclenchant des manifestations meurtrières.
« Nous avons un plafond de 13 500 soldats autorisé par le Conseil de sécurité, au 30 avril, avec le début du retrait en cours, nous atteindrons 11 500 », a déclaré Bintou Keita, chef de la mission, lors d’une conférence de presse conjointe avec des responsables gouvernementaux.
La première des trois phases de retrait débutera dans la province du Sud-Kivu, a-t-elle indiqué, ajoutant que 14 bases de l’ONU dans la province seront reprises par les forces de sécurité congolaises.
Les forces de maintien de la paix de l’ONU se retireront ultérieurement des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri au cours des prochaines phases.
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a déclaré lors d’une conférence de presse à Kinshasa, la capitale, que les forces restantes de l’ONU devraient quitter le pays d’ici le 31 décembre.
Agences