Dans son discours qui a résonné comme un fort plaidoyer en faveur d’une alliance atlantique, Omar Hilale, a esquissé les contours de la dynamique de l’Initiative Royale, soulignant son impact significatif sur la scène internationale. Selon lui, cette initiative a pris de court l’Algérie par son timing stratégique et sa portée globale, déstabilisant ainsi les plans de longue date d’Alger. Hilale a cité un proverbe africain pour illustrer la situation : « Seuls les grands chefs sont jalousés et leurs idées combattues », faisant allusion à la réaction de l’Algérie face à l’initiative marocaine.
Il a également critiqué les réponses précipitées de l’Algérie, notamment la tentative de former un nouveau groupement excluant la Mauritanie et le Maroc, qui a finalement échoué face à la résistance de la Libye. Hilale a mentionné la création hâtive de zones franches par l’Algérie comme une manœuvre pour détourner l’attention de ses propres problèmes internes.
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Omar Hilale a poursuivi en dénonçant les pressions exercées par l’Algérie sur le Nigéria pour promouvoir un projet de gazoduc jugé irréalisable, dans le but de rivaliser avec le projet Maroc-Nigéria. Il a souligné que ces actions n’ont fait que renforcer la crédibilité de l’Initiative Royale, qui se distingue par sa solidarité sincère et son absence d’opportunisme politique.
Par ailleurs, M. Hilale a affirmé que, loin de nuire à l’Initiative Royale, les agissements de l’Algérie ont involontairement contribué à légitimer et à valoriser l’offre marocaine, qui se caractérise par son engagement authentique envers les pays du Sahel, sans paternalisme ni agenda caché.
