L’élevage en captivité des lions et des rhinocéros désormais interdit en Afrique du Sud

élevage en captivité des lions et des rhinocéros

Le gouvernement sud-africain vient d’annoncer l’interdiction progressive de l’élevage en captivité des lions et des rhinocéros, une pratique qui a entaché la réputation du pays en tant que gardien de certaines des plus grandes populations d’animaux sauvages du monde.

Cette mesure vise à fermer les installations d’élevage pour les lions et mettre fin à leur exploitation commerciale à travers la chasse dans des enclos, ainsi qu’à supprimer progressivement la gestion intensive et l’élevage en captivité des rhinocéros à des fins commerciales, a indiqué le ministère de l’Environnement dans un communiqué.

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Il a ajouté que la décision vise également à limiter l’exportation de lions, d’éléphants, de léopards et des deux espèces de rhinocéros (noirs et blancs) vivants aux habitats situés en Afrique, afin de freiner efficacement la demande asiatique croissante.

Concernant l’exportation de corne de rhinocéros et d’ivoire, le département a signalé que le pays ne pourra l’autoriser que lorsque «les conditions deviendront favorables», notant qu’il n’y a «aucune intention immédiate de commercialiser des cornes de rhinocéros».

Les nouvelles mesures devraient ainsi transformer les pratiques de l’industrie de la faune sauvage qui ne sont pas propices au bien-être des animaux et favoriser la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité en général, et de ces espèces en particulier, a-t-on poursuivi.

Le ministère a, de même, signalé que bien que certains opérateurs mettent en œuvre des normes acceptables en matière de bien-être animal, il existe des violations majeures dans cette industrie, appelant à une meilleure conservation des rhinocéros et des éléphants sauvages sous propriété privée, communautaire et étatique.

La pratique consistant à relâcher des félins apprivoisés dans de petits enclos et à les faire abattre par des chasseurs contre une rémunération a suscité une condamnation internationale et donné lieu à des appels croissants à mettre fin à l’élevage en captivité.