L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a lancé, mardi au Caire, le Réseau de la jeunesse pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) afin de soutenir les efforts des jeunes en matière de lutte contre la drogue, la violence et le crime.
Ce réseau vise à permettre aux jeunes de devenir des acteurs agissant au sein de leurs sociétés contre la drogue, la violence et le crime et ce, à travers trois volets portant sur l’autonomisation, la participation active, ainsi que les partenariats axés sur les jeunes, la communication et la coordination.
Ainsi, 34 jeunes connus pour leurs compétences remarquables en matière de leadership ont été choisis pour représenter leur pays. Ces jeunes sont désignés par les ministères concernés et les partenaires nationaux, ou sélectionnée via un concours ayant concerné 683 candidats.
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Ce réseau régional relevant de l’ONUDC fait partie du programme régional « Youth 4 Impact », qui vise à donner aux jeunes, notamment les jeunes marginalisés et les plus vulnérables, les moyens de faire face aux défis de la vie et d’accroître leur résilience face au crime, la violence et la drogue.
Depuis son lancement en 2022, le programme « Youth 4 Impact » a généré des retombées positives sur la vie de plus de 67.990 personnes dans la région (2022-2023) grâce à des actions menées avec 58 partenaires nationaux.
Le programme « Youth 4 Impact » adopte une méthodologie de travail « avec les jeunes » et « pour les jeunes », conformément à la stratégie 2021-2025 de l’ONUDC, qui met l’accent sur l’autonomisation des jeunes en tant qu’approche centrale, en encourageant la collaboration et la création.
Les représentants des jeunes se réuniront pour un atelier de formation de cinq jours, au cours duquel le réseau des jeunes sera officiellement lancé.
L’objectif principal est d’offrir aux jeunes les moyens de participer activement à la société et d’assumer des responsabilités, en présentant et en expliquant le travail de l’ONUDC et les objectifs du programme régional Youth 4 Impact. Il s’agit également de l’élaboration de stratégies et de l’analyse des défis de manière critique, en prenant des décisions, en développant des partenariats et en plaidant en faveur du changement social. À l’issue de cette réunion, les représentants des jeunes formuleront un plan d’action au service de leurs communautés et leurs pays.
L’atelier, qui s’étale sur deux jours, se penchera sur le renforcement de la sensibilisation des jeunes au fléau de la corruption, à la gouvernance et aux stratégies de lutte contre la corruption. Il sera marqué par l’élaboration d’une « Vision de la jeunesse contre la corruption pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à l’horizon 2030 ».
Les participants prendront part également à des sessions créatives et stratégiques visant à donner aux jeunes les moyens de mettre en œuvre des activités de lutte contre la corruption dans la région MENA, dans le cadre de l’Initiative mondiale pour l’éducation à la lutte contre la corruption et l’autonomisation de la jeunesse (GRACE). Cette initiative vise à mettre à profit l’éducation et l’autonomisation des jeunes pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité, et favoriser une culture de rejet de la corruption.
La représentante régionale de l’ONUDC pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Christina Albertine, a par ailleurs souligné que « grâce à ce réseau, nous avons dépassé le stade des discussions sur la participation des jeunes pour passer à la mise en œuvre pratique de cette participation », ajoutant que « nous apprécions le rôle des jeunes en tant que partenaires égaux dans la construction du tissu social et nous cherchons à leur donner les moyens de devenir des agents du changement et de mettre en œuvre les programmes de prévention de l’ONUDC au sein de leurs communautés, dans le cadre de notre vision visant à parvenir à un changement durable ».
