Les écoles en Afrique du Sud sont devenues une « zone de guerre » avec une criminalité rampante, suscitant des préoccupations croissantes et compromettant le climat d’apprentissage et la crédibilité du système éducatif dans le pays, a indiqué mardi le parti d’opposition « Rise Mzansi ».
Citant des chiffres de la police, le parti a, dans un communiqué, tiré la sonnette d’alarme face à ce phénomène alarmant, révélant qu’entre janvier et septembre 2023, les établissements scolaires ont connu 27 meurtres, 59 tentatives de meurtre, 707 agressions.
Plus alarmant encore, a-t-il averti, 229 viols ont été commis durant cette période, contribuant ainsi à l’augmentation des grossesses et du taux d’abandon scolaire des adolescentes.
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Face à ce sombre tableau, la formation politique a appelé le gouvernement à accorder une attention particulière à ce fléau, afin de garantir la sécurité dans les écoles et assurer un environnement éducatif propice pour des millions d’élèves.
Le parti a, de même, exhorté le Président Cyril Ramaphosa à donner plein effet au cadre national de sécurité scolaire et à la loi sur les écoles durant le discours sur l’état de la Nation (SoNA) prévu en février.
Notant qu’une pétition sur le problème de la criminalité dans les écoles publiques sera remise au Parlement, il a appelé les Sud-africains à la soutenir pour contribuer à faire des écoles des espaces sûrs pour les enfants.
L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus dangereux au monde. La criminalité continue de s’y aggraver, avec un taux de meurtres, attaques à main armée, enlèvements, viols et autres crimes supérieur à la majorité des autres pays du monde.
Le taux de meurtres dans le pays, qui s’élève à 42 pour 100.000 habitants, est sept fois supérieur à la moyenne mondiale et plus de trois fois supérieur à la moyenne continentale, selon le Réseau des villes sud-africaines (SACN).
