Afrique du Sud/élections : plusieurs partis politiques expriment leur mécontentement du calendrier électoral

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Plusieurs partis politiques sud-africains ont exprimé, mardi, leur mécontentement du calendrier électoral établi par la Commission électorale indépendante (CEI), en vue des élections générales prévues le 29 mai prochain.

Plus de dix partis politiques, pour la plupart de nouvelles formations, dont MK de Jacob Zuma, Build One SA (BOSA), le parti Umkhonto weSizwe, Rise Mzansi et le Mouvement démocratique uni (UDM), ont demandé à la CEI une réunion d’urgence pour réexaminer le calendrier électoral.

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Dans une lettre adressée à la Commission, ces formations exigent la révision du calendrier des élections, des exigences de signature et des documents d’identité, de la date limite pour les frais d’inscription des candidats, ainsi que l’éducation des électeurs.

«Le calendrier électoral serré affectera profondément l’intégrité et le caractère inclusif des élections du 29 mai», mettent-ils en garde, faisant valoir que le temps alloué ne leur permet pas de répondre pleinement aux exigences énoncées par la CEI.

Les partis ont également qualifié le fait de devoir atteindre un seuil défini de signatures de «barrière à l’entrée pour les partis émergents», arguant que «non seulement cela entrave les principes d’un système multipartite, mais aura aussi un impact désastreux sur les petits partis».

Lundi, la Commission électorale a publié son calendrier des dates limites pour les candidats.

Plus de 27 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales sont appelés à se rendre aux urnes le 29 mai pour renouveler leur Parlement, qui désignera à son tour le prochain chef de l’Etat.