Visite officielle de trois jours à Dakar de la Directrice générale du FMI

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La Directrice générale du Fonds Monétaire international (FMI), Mme Kristalina Georgieva, a entamé jeudi soir une visite officielle de trois à Dakar ou elle aura des entretiens avec les responsables de ce pays.

La patronne du FMI venait de Kinshasa ou elle avait eu mercredi des discussions avec le président de la République Démocratique du Congo RDC, Félix Tshisekedi.

Lors de son séjour à Dakar, la Directrice générale du FMI aura plusieurs activités et une réunion ce vendredi au ministère sénégalais des Finances et du Budget et une visite à l’Institut Pasteur.

Il s’agit de la première visite en Afrique de la Directrice générale du FMI depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Dans une déclaration aux médias à Kinshasa, Mme Georgieva a salué les bonnes performances de la République démocratique du Congo, dont la croissance devrait atteindre 5,4% cette année et 6,4% l’année prochaine, contre 3,7 et 3,8% respectivement pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

La RDC « profite des prix plus élevés des matières premières, mais surtout des réformes que le président Tshisekedi et son gouvernement sont en train de mener », a dit Mme Georgieva, ajoutant avoir félicité le chef de l’Etat pour les progrès réalisés dans la gestion de l’économie, ainsi que son leadership à la présidence en exercice de l’Union africaine UA cette année ou ses engagements pour le climat.

« J’ai pu saluer l’engagement réitéré du président à promouvoir une meilleure gouvernance et la transparence, notamment dans le secteur minier et la gestion des finances publiques, comme des éléments clés pour une croissance forte et durable tirée par le secteur privé ». « Et surtout, à faire en sorte que les gens aient confiance dans les institutions du pays », a-t-elle affirmé.

A rappeler que la RDC a conclu en juillet un programme avec le FMI, première étape du décaissement d’un crédit d’1,5 milliard de dollars étalé sur trois ans, assorti d’exigences de transparence dans le secteur minier. Un précédent programme avec le FMI avait été arrêté brusquement fin 2012, après le refus du régime de l’ancien président Joseph Kabila (2001-2019) de publier des contrats de cession des parts de l’État dans des entreprises minières.

(Avec MAP)