Référendum en Équateur : soutien sans équivoque au président Noboa pour durcir le combat contre le trafic de drogue

Le président équatorien Daniel Noboa a obtenu un soutien sans équivoque de ses concitoyens pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue, en impliquant davantage les forces armées dans les opérations anti-drogue.

Avec l’approbation par les Equatoriens de neuf des 11 questions posées lors du référendum organisé dimanche, Daniel Noboa a obtenu le feu vert pour durcir les peines contre les leaders des organisations criminelles et pour extrader ses compatriotes impliqués dans le trafic de drogue transnational.

Les deux seules questions pour lesquelles Noboa n’a pas pu obtenir un soutien sont celles relatives au rétablissement du travail horaire et à la reconnaissance de l’arbitrage international pour résoudre les différends.

Selon les résultats officiels provisoires publiés par le Conseil national électoral, entre 61,97% et 73,05% des Equatoriens ont répondu « Oui » à neuf questions sur 11, alors que pour les deux dernières questions le « Non » s’est imposé avec 64,88% et 68,83%.

Pour ce qui est de la participation permanente des forces armées et de la police aux opérations contre le crime organisé, le « Oui » a obtenu 73,05% des votes, alors que les extraditions des Équatoriens requises par la justice d’autres pays ont été soutenues par 65,11% des votants.

Le président Daniel Noboa, qui a mis en jeu sa popularité à l’occasion de ce référendum, s’est félicité de ses résultats, notamment ceux concernant les nouvelles mesures de sécurité visant à démanteler les bandes criminelles.

« Nous avons défendu le pays, nous aurons désormais plus d’outils pour lutter contre la criminalité et restaurer la paix pour les familles équatoriennes », a écrit Noboa sur ses réseaux sociaux.

Désormais, les forces armées seront autorisées à réaliser en permanence les contrôles routiers à la recherche d’armes, de munitions et d’explosifs.

De même, Noboa pourra alourdir les peines de 10 délits tels le terrorisme, le trafic de drogue et les assassinats ciblées.

Le référendum a enregistré la participation de 72 % des 13,6 millions d’Équatoriens ayant le droit de vote.