Le procès de la « tentative de coup d’Etat », que l’armée de la République démocratique du Congo a déjouée le 19 mai, s’est ouvert vendredi à Kinshasa pour une cinquantaine d’accusés, rapportent des médias.
Les accusés, dont des étrangers, ont pris place sous la grande tente destinée aux audiences, dans la cour de la prison. Quatre femmes figurent parmi eux.
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Des diplomates occidentaux sont présents, en plus de nombreux journalistes et avocats.
En fin de nuit, le dimanche 19 mai à Kinshasa, dans le quartier de la Gombe, plusieurs dizaines d’hommes armés avaient attaqué le domicile d’un ministre, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l’Assemblée nationale, avant d’investir le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi.
Cette tentative a été avortée avec l’intervention des forces de sécurité qui, selon l’armée, avaient interpellé une quarantaine d’assaillants et en avaient tué quatre autres, dont leur chef, Christian Malanga, 41 ans.