L’UE en Côte d’Ivoire réaffirme son engagement pour la lutte contre les VBG

L’ambassadrice de l’UE en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, accompagnée des ambassadeurs des Pays-Bas, Jeroen Kelderhuis, et de Belgique Carole Van Eyll, ont affirmé la détermination de la Team Europe à poursuivre son appui à la Côte d’Ivoire dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), lors d’une visite au Centre de transit communautaire (CTC) de l’ONG Cavoequiva le mardi 5 décembre 2023 à Adjamé (Abidjan).

« C’est un centre que nous avons financé au fil des ans, qui héberge des jeunes filles qui sont soit victimes de violences ou de traite, ou des enfants maltraités, des enfants de rue », a déclaré Mme Di Mauro à la fin de la visite, inscrite dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, débutés le 16 novembre et se poursuivant jusqu’au 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme.

Selon l’ambassadrice de l’UE, l’appui direct apporté par son institution à cette ONG se manifeste notamment par des subventions destinées à couvrir les besoins (habits, médicaments, aliments, éducation, alphabétisation) des enfants pensionnaires du centre de transit, ainsi que pourvoir au recrutement d’enseignants pour ceux qui ne peuvent pas fréquenter les écoles environnantes.

Des familles belges vivant en Côte d’Ivoire effectueront bientôt des visites caritatives au sein du CTC, a également annoncé l’ambassadrice de Belgique Carole Van Eyll.

Lire aussi : RDC : SIGNATURE DES ACCORDS DE DÉSENGAGEMENT DE LA MONUSCO

Créée en 2003, l’ONG Cavoequiva agit pour la protection des enfants, notamment des jeunes filles vulnérables en Côte d’Ivoire. À ce jour, elle accueille plus de 100 jeunes filles, dépassant sa capacité d’accueil d’environ 70 pensionnaires.

« La prise en charge des enfants coûte extrêmement cher alors que nous fonctionnons selon des projets, avec un budget bien limité et des objectifs bien définis. Nous souhaitons un accompagnement de l’Union européenne sur le long terme. Nous attendons encore d’eux pour accroître notre capacité d’accueil », a plaidé pour sa part le chargé du programme Protection de l’enfant de l’ONG, Séhi Bi Doua.

Depuis sa création, le Centre de transit communautaire a hébergé et pris en charge plus de 1500 enfants et jeunes filles vulnérables. Plus de 1300 d’entre elles ont été réinsérées dans leurs familles avec un projet de vie (environ 70% de scolarisation et 30% de mise en apprentissage).

Cinquante-deux filles parmi les pensionnaires actuelles sont scolarisées par l’ONG pour l’année scolaire 2023-2024, précisément 43 à l’Orphelinat de Grand-Bassam et 9 dans des écoles environnantes à Adjamé.

Avec