L’ONU et la Mauritanie préoccupées par la « gravité de la situation » à Guergarate

Conseil de sécurité

L’ONU et la Mauritanie ont exprimé, mercredi, leur préoccupation de la gravité de la situation à Guergarate, bloquée par des milices du « polisario », exprimant la crainte de la voir s’exaspérer davantage et dégénérer en « violences dont les conséquences sont désastreuses ».

Lors d’un entretien téléphonique, le secrétaire général des Nations-Unies, M. Antonio Guterres et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, « ont évoqué la gravité de la situation existante et exprimé leur crainte de la voir s’exaspérer davantage et dégénérer en violences dont les conséquences sont désastreuses ».

D’après l’agence d’information mauritanienne « AMI » , M. Guterres a appelé la Mauritanie à jouer un « rôle positif et reconnu de la part de toute les parties pour décrisper la situation ».

Le patron de l’ONU a aussi mis l’accent sur les contacts qu’il mène depuis deux jours, et fait part de ses préoccupations face à la « gravité de la situation sur le terrain ».

Pour sa part, le ministre mauritanien a rappelé le rôle pionnier qu’attend tout le monde de l’ONU pour dénouer la crise dans les plus brefs délais.

Il a affirmé au secrétaire général de l’ONU que la Mauritanie mène ses bons offices depuis quelques jours, et de manière intense.

Lors d’une brève déclaration à l’issue d’un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement mauritanien a, par ailleurs, relevé que la diplomatie mauritanienne s’active actuellement en vue « de trouver, et dans les plus brefs délais, une solution à la crise qui prévaut au niveau du passage d’El Guerguerat ».

Et d’ajouter que « nous ne sommes pas partie prenante dans ce litige, mais nous sommes concernés au premier chef, et en tant que voisins des différentes parties, par cette crise » qui sévit aux frontières nord de la Mauritanie, et qui a créé des perturbations au niveau de l’approvisionnement de ses marchés, lequel dépend en grande partie de ses importations à partir du Maroc.

source (FAAPA)