Le PIB de l’Afrique du Sud croitra de 2,8 pc en 2021 (FMI)

Le produit intérieur brut de l’Afrique du Sud connaîtra une croissance de 2,8% durant cette année au lieu de 3% prévue initialement, a indiqué mercredi le Fonds monétaire international (FMI).

Les prévisions de croissance économique de l’Afrique du Sud ont été revues à la baisse en raison de l’impact du confinement et de la lenteur de l’acquisition des vaccins contre la Covid-19, a fait savoir le FMI dans son dernier rapport sur les perspectives économiques de ce pays d’Afrique australe, ajoutant que la croissance prévue pour 2022 ne devrait pas dépasser 1,4%.

L’institution de Bretton Woods a expliqué que cette situation est due au retard du lancement de la campagne de vaccination en Afrique du Sud, ainsi qu’au risque d’une hésitation généralisée des citoyens qui pourrait entraver l’adoption du vaccin.

Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, la croissance pourrait s’avérer plus faible si la flambée des nouvelles infections et des décès liés au coronavirus s’avérait difficile à contenir avant que les vaccins ne soient largement disponibles.

Le FMI a noté également que des progrès plus lents que prévu en matière d’acquisition du vaccin pourraient compromettre tout espoir d’une sortie relativement rapide de la pandémie et affaiblir ainsi la confiance des investisseurs.

Début janvier, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, avait annoncé que les restrictions mises en place en Afrique du Sud depuis fin décembre dans le cadre du confinement de niveau 3 seront maintenues face à la hausse continue des infections à la Covid-19.

Alors que l’Afrique du Sud fait face à une seconde vague meurtrière de l’épidémie avec plus de 41.000 morts, le gouvernement sud-africain est depuis des semaines sous le feu des critiques notamment pour avoir tardé à lancer un plan de vaccination.

Selon les observateurs, l’économie sud-africaine qui souffre d’un ralentissement de longue date serait incapable de se remettre d’un confinement prolongé alors que le pays risque de faire face à une troisième voire une quatrième vague de la pandémie.

source : FAAPA