Le Burkina Faso victime d’une attaque extrémiste présumée

Une unité militaire au Burkina Faso a été victime d’une attaque par des rebelles extrémistes islamiques présumés contre une unité ce vendredi.

Au moins 16 membres des forces de sécurité et blessé de nombreux autres, a annoncé l’armée, dont une douzaine de militaires et quatre combattants. Ces attaques ont eu lieu dans la ville de Namissiguima, dans la région du Centre-Nord à 5 heures du matin. Selon le communiqué, Vingt et un autres soldats ont été blessés et du matériel a également été endommagé, selon le communiqué.

Étant frontalier avec le Mali et le Niger, le Burkina Faso fait face à de nombreuses attaques violentes djihadises liées à Al-Qaïda et au groupe État islamique qui a tué des milliers de personnes et déplacé quelque 2 millions de personnes.

Selon un rapport de sécurité interne pour les groupes d’aide consulté par l’Associated Press, cette attaque est le dernier d’une série contre l’armée. Au moins 40 membres des forces de sécurité ont été tués au cours des deux dernières semaines de mars.

Toujours selon la source, l’attaque de vendredi impliquait une voiture piégée et avait été soigneusement planifiée, selon des analystes de la sécurité.

« En plus d’être un signe de la façon dont (la) situation sécuritaire continue de se détériorer, cela montre également la capacité des groupes djihadistes à mener (des) attaques sophistiquées et complexes », a déclaré Rida Lyammouri, chercheur principal au Policy Center for the New South, une organisation basée au Maroc axée sur l’économie et la politique.

Notre source révèle que les djihadistes contrôlent la zone juste au nord de l’endroit où l’incident s’est produit, ils ont donc eu le temps et les informations nécessaires pour planifier cette attaque complexe », a-t-elle déclaré.