L’Angola dispose d’un potentiel de 50 milliards de barils de pétrole à explorer, tandis que 10 milliards ont déjà été découverts, a annoncé mardi la directrice exécutive de l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG), Ana Miala.
«Ce potentiel, observé grâce à une étude réalisée récemment, nécessite davantage d’investissements pour être exploré et rendre le marché du brut angolais de plus en plus compétitif», a déclaré Mme Miala dans une conférence de presse en marge du premier Forum d’Exploration Offshore, qui se tient cette semaine à Luanda.
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Elle a ajouté qu’outre ce potentiel pétrolier important, l’Angola jouit d’une stabilité économique et d’un cadre juridique adapté, ainsi que d’autres facteurs propices à l’attraction de nouveaux investissements dans ce secteur.
Par ailleurs, la responsable a rappelé que la production pétrolière a atteint son pic en 2008, avec 1,9 million barils par jour, contre 1,1 million par jour en 2014.
Pour sa part, le ministre des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo, a souligné que l’augmentation de la production du pétrole constitue une priorité pour le gouvernement, notant que les bassins de Kwanza, du Congo et de Namibe recèlent un potentiel important à explorer.
Le secteur pétrolier constitue un axe majeur de l’économie angolaise. Ce pays d’Afrique australe occupe le 16ème rang mondial avec 2,2% de la production globale.
Cependant, le pays observe depuis quelques années une baisse de la production. Selon les autorités, cette situation est due notamment à la maturation de ses champs pétrolifères, le faible développement des champs marginaux et les arrêts d’exploitation non programmés.
