L’Afrique peut être un leader dans la révolution des énergies renouvelables

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L’Afrique dispose de gigantesques ressources minières et peut donc être un leader dans la révolution des énergies renouvelables, a indiqué mercredi à Cape Town (1300 km de Pretoria), le Sous-secrétaire d’État américain en charge de la Croissance économique, de l’Energie et de l’Environnement, Jose Fernandez.

Dans une conférence de presse numérique, tenue en marge de sa participation à la conférence internationale sur les investissements dans le secteur minier africain (Mining Indaba), M. Fernandez a exprimé le grand intérêt de la part des entreprises américaines à s’associer aux gouvernements africains et aux entreprises africaines dans le développement des énergies renouvelables et l’exploitation minière.

«Nous travaillons avec un certain nombre de pays africains pour les aider à utiliser leurs ressources solaires et éoliennes qui sont abondantes», a-t-il dit, notant qu’avec une population qui est la plus jeune du monde (60% de moins de 25 ans), l’Afrique pourrait également être l’avenir de l’économie mondiale.

Relevant que le secteur minier en Afrique dispose d’un énorme potentiel, il a soutenu que dans l’avenir de l’énergie propre, les minéraux critiques que ce soit le cobalt, le manganèse ou le lithium, seront une partie importante de la solution et seront nécessaires pour alimenter les turbines et les batteries électriques.

«Pour que nous puissions atteindre les objectifs zéro carbone que nous avons convenus lors de la COP26, nous devons multiplier par six la quantité de lithium qui est utilisée dans le secteur automobile», a-t-il donné comme exemple.

Le responsable américain a, toutefois, soutenu que l’exploitation de ces ressources minières doit être faite de manière durable, transparente et écologiquement responsable pour profiter aux populations locales.

A une question sur l’appel à interdire le charbon comme source d’énergie, il a indiqué que bien qu’un certain nombre de pays africains dépendent des combustibles fossiles comme le charbon, «nous pensons qu’à l’avenir, nous aurons besoin de plus d’investissements dans les énergies renouvelables, qu’elles soient éoliennes, solaires ou hydroélectriques».

«Nous réalisons, cependant, que ce ne sera pas du jour au lendemain et que nous devons travailler avec des pays à la fois en Afrique et ailleurs pour sevrer leur dépendance au charbon et aux combustibles fossiles en général», a-t-il reconnu.

Et d’ajouter que lors de la COP26, un certain nombre de pays ont convenu de la nécessité d’aider les pays du monde entier dans leurs plans d’adaptation au changement climatique.

Avec MAP