Les défis affectant le secteur énergétique zambien seront bientôt résolus grâce à une série de mesures prises par le gouvernement, notamment en ce qui concerne l’amélioration des infrastructures et la promotion des énergies alternatives, a indiqué le ministre de l’Énergie, Peter Kapala.
«Le secteur de l’énergie est confronté à de nombreux défis qui entravent l’alimentation électrique, en particulier dans les zones rurales», a déclaré M. Kapala dans une allocution lue en son nom par le Secrétaire permanent du département, Peter Mumba, lors du lancement jeudi à Lusaka du «Laboratoire énergétique» qui vise à optimiser la capacité de ce secteur en Zambie.
Il a ajouté que cette nouvelle structure constitue un moyen de libérer le potentiel du secteur énergétique, de rationaliser les processus de prise de décision, de promouvoir les partenariats public-privé et de favoriser la réalisation des projets énergétiques.
Exhortant les acteurs de l’énergie à converger leurs efforts pour stimuler la croissance de ce secteur névralgique, le ministre a rappelé que les faibles niveaux d’eau dans les barrages du pays, en raison du manque de précipitations, a limité l’accès à l’électricité pour une partie importante de la population.
De même, M. Kapala a souligné que le secteur de l’énergie est également confronté au défi de la lenteur de la réalisation des projets, des tarifs peu attractifs et des goulots d’étranglement.
«Le ministère de tutelle s’efforce de relever ces défis en révisant et en améliorant les réglementations en vigueur, en augmentant l’accès à l’énergie et en développant des sources d’énergie alternatives», a-t-il poursuivi.
La Zambie dépend traditionnellement de l’énergie hydroélectrique, mais le manque de précipitations qui se poursuit depuis plusieurs années dans ce pays d’Afrique australe a créé une crise énergétique qui a poussé les autorités à se tourner vers d’autres sources d’énergie.
En janvier dernier, la compagnie publique zambienne d’électricité (ZESCO) a décidé d’entamer un programme de délestages électriques par rotation pour faire face au déficit d’approvisionnement.
Avec MAP
