La situation au Sahel nécessite une coopération intense pour lutter contre les activités terroristes (responsable ghanéen)

président ghanéen

La situation dans la région du Sahel et la partie nord de l’Afrique de l’Ouest nécessite l’intensification de la coopération et la recherche des voies et moyens appropriés pour lutter contre les activités terroristes, a affirmé, mercredi à Marrakech, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana, Kwaku Ampratwum-Sarpong.

« La situation en Afrique, notamment dans la région du Sahel, est critique et marquée par l’exacerbation des activités terroristes, ce qui nécessite de chercher les voies et moyens à même de les contenir dans le cadre d’une action commune », a relevé M. Ampratwum-Sarpong dans une déclaration à la presse en marge de la réunion politique pour la Promotion de l’Initiative de Sécurité contre la prolifération (PSI) dédiée aux pays africains.

Après avoir passé en revue la situation à laquelle est confrontée la région notamment avec les tentatives des groupes terroristes de se procurer les armes de destruction massive (ADM) afin de les utiliser au service de leur agenda, il a souligné l’importance de l’élaboration de politiques et programmes pour lutter contre les activités terroristes et surmonter l’état d’instabilité, en particulier au Niger, au Mali et au Burkina Faso.

Lire aussi : LE FMI PRÉVOIT UNE CROISSANCE DE 3,8 % EN 2024 POUR L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Dans ce contexte, M. Ampratwum-Sarpong a indiqué que la réunion politique pour la Promotion de la PSI dédiée aux pays africains constitue une occasion idoine pour discuter et échanger des idées sur les questions de la prolifération des ADM, qui représentent une menace pour l’Humanité, relevant que « le non-traitement de la situation pourrait entraîner de graves conséquences pour nous tous, non seulement en Afrique, mais dans d’autres pays ».

Pour sa part, le Secrétaire d’Etat à la Coopération internationale en Angola, Domingos C. Vieira Lopes, a précisé que cette réunion, organisée par le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, revêt une importance majeure, surtout à la lumière des menaces actuelles, faisant remarquer que la participation de l’Angola à cette importante rencontre découle de « la volonté de présenter notre point de vue sur l’état d’instabilité qui peut menacer nos pays ».

La PSI vise à créer des alliances entre les Etats pour collaborer et mettre à profit leurs ressources nationales en vue de créer divers instruments légaux, diplomatiques et militaires visant à empêcher l’acheminement de cargaisons dangereuses par voies routière, aérienne et maritime.

Co-présidée par la sous-Secrétaire d’État chargée du Contrôle des armements et des Affaires de sécurité internationale au Département d’État américain, Bonnie Jenkins et le directeur des Nations Unies et des Organisations internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Redouane Houssaini, cette rencontre se propose d’encourager les pays africains à soutenir la PSI, un effort mondial durable ayant pour objectif de mettre fin à la prolifération des ADM.

Avec FAAPA