La recherche scientifique, une nécessité impérieuse pour la conservation des richesses écologiques (experts)

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La recherche scientifique est vitale pour la conservation des richesses écologiques des parcs nationaux et des aires protégées, ont indiqué mardi des scientifiques réunis au Park national Kruger (400 km de Pretoria) pour la conférence internationale sur la science de la savane.

« Les recherches scientifiques contribuent grandement aux efforts de la conservation et du développement durable et sont un outil essentiel pour préserver notre patrimoine naturel et nos communautés, qui dépendent économiquement des ressources naturelles », ont déclaré des experts lors de cette conférence annuelle du Savanna Science Network.

Ils relèvent que la conciliation entre conservation et accessibilité au territoire passe avant tout par une compréhension des enjeux et une adaptation des comportements aux bonnes pratiques.

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Les parcs nationaux abritent un patrimoine culturel diversifié, important et riche, ainsi que des preuves de l’interaction humaine avec le paysage naturel au fil des siècles, notent-ils.

S’exprimant à cette occasion, l’expert David Mabunda a souligné que cette rencontre annuelle offre aux scientifiques l’opportunité de partager leurs dernières découvertes de recherches menées dans les parcs nationaux.

Mettant en exergue la valeur intrinsèque de la diversité biologique et la responsabilité de la conservation, il a estimé que les Etats se doivent de mettre en place des mesures, afin que l’utilisation des ressources et du territoire ne compromettent pas la biodiversité, ce qui exige le développement d’une stratégie de conservation et la création d’un réseau de zones protégées.

D’autres intervenants ont fait constater que les écosystèmes aujourd’hui peinent à accomplir correctement leurs fonctions, ce qui rend leur conservation une nécessité absolue, pas seulement pour le maintien de la biodiversité, mais également pour la survie de l’Humain.

Les scientifiques ont ainsi souligné que cette prise de conscience permettrait de mieux saisir le rôle actuel des parcs nationaux et leurs modes de gestion, afin de les adapter et obtenir une meilleure adhésion des usagers aux mesures de conservation, arguant que l’adhésion des individus à une vision de conservation de la biodiversité est essentielle pour l’atteinte des objectifs tracés.

Ils soutiennent que l’un des objectifs est de comprendre comment les perceptions des usagers influencent la gestion de ces territoires et ont un impact sur la santé des écosystèmes. «L’intégration des perceptions des usagers dans les décisions de gestion serait un premier pas vers une gestion plus efficace des parcs nationaux», relèvent-ils.

Plus de 200 scientifiques du monde entier sont en conclave, du 3 au 7 mars au parc national Kruger, le plus grand d’Afrique du Sud, pour la 21ème conférence internationale sur la science de la savane.

Lors de cette rencontre annuelle, les scientifiques partageront leurs recherches sur les dangers auxquels fait face la savane et les mesures prises jusqu’à maintenant pour la protéger.

Prennent part à ce conclave plus de 210 délégués représenteront 80 organisations scientifiques et de conservation différentes de 25 pays, dont des institutions universitaires, des chercheurs, des ONG et des agences de conservation.