La déforestation et la pollution mettent en péril la faune sauvage menacée d’extinction en Namibie

La déforestation rapide et la pollution atmosphérique due aux émissions industrielles croissantes en Namibie ont entraîné une perte d’habitat pour les espèces sauvages rares et menacées d’extinction, a averti mercredi le ministère de l’Environnement, des Forêts et du Tourisme.

«Cette situation a exacerbé les effets du changement climatique, tels que les sécheresses et les inondations, et entravé les efforts de gestion durable des ressources naturelles au bénéfice des générations futures», a déclaré le porte-parole du département, Romeo Muyunda, dans un communiqué publié à l’occasion Journée mondiale de la vie sauvage.

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Notant que la nécessité de développer l’économie du pays entraîne une disparition rapide des forêts et des zones boisées, qui font place à des projets de développement, il a mis l’accent sur l’importance majeure de relever les défis auxquels la faune sauvage est confrontée en Namibie.

«Nous assistons également à une augmentation des activités industrielles émettant des gaz à effet de serre qui contribuent davantage à la destruction de la couche d’ozone et à l’accélération des changements climatiques», a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, M. Muyunda a relevé que le braconnage est un autre défi important auquel la Namibie est confrontée, en particulier en ce qui concerne les espèces de grande valeur telles que les rhinocéros, les éléphants et les pangolins.

«Ces espèces sont mondialement classées comme étant en danger critique d’extinction, mais au rythme auquel le braconnage a lieu, nous courons le risque de les voir disparaître», a-t-il déploré.

À cet égard, il a appelé les populations locales à agir contre la criminalité liée aux espèces sauvages afin de garantir que les ressources fauniques du pays soient préservées pour les générations à venir.