Kunti Kamara, a été reconnu coupable d’une série « d’actes de torture et de barbarie inhumains » contre des civils – lors de la première guerre civile au Liberia de 1989-1997.
L’ex-rebelle libérien Kunti Kamara a été condamné en appel à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris.
Le verdict est tombé mercredi pour cet ancien commandant de l’Ulimo, le Mouvement uni de libération pour la démocratie, rapporte la chaîne Africanews.
Kunti Kamara, a été reconnu coupable d’une série « d’actes de torture et de barbarie inhumains » contre des civils – lors de la première guerre civile au Liberia de 1989-1997, précise le même média.
Pendant le procès, l’homme de 49 ans n’a pas cessé de clamer son innocence et est resté impassible à la sentence retenue contre lui, selon la même source.
En 2022, il avait été condamné en première instance à la prison à vie lors d’un procès inédit qui s’était tenu au titre de la « compétence universelle » exercée par la France, sous certaines conditions, pour juger les crimes les plus graves commis hors de son sol, rappelle Africanews.
Résident en France en qualité de réfugié politique, statut qu’il a obtenu aux Pays-Bas après avoir menti sur son passé, Kunti Kamara, avait été arrêté en septembre 2018 à Bobigny après la plainte de l’ONG Civitas Maxima, qui lutte contre l’impunité, indique la même source.
La guerre civile au Liberia, qui a fait 250 000 morts entre 1989 et 2003, a été l’un des conflits les plus meurtriers du continent africain, avec massacres, mutilations, viols, actes de cannibalisme et recrutement forcé d’enfants soldats.
Le nouveau président Joseph Boakai a récemment autorisé la création d’un tribunal spécial, afin de rendre justice aux victimes des graves exactions commises pendant cette période, note enfin Africanews.
Agences