Égypte: signature du plan de financement du commerce de 1,5 MMUSD pour 2024

L’Égypte et la Société islamique internationale de financement du commerce (SIFC) ont signé le plan d’action de financement du commerce au titre de 2024 d’une valeur de 1,5 milliards de dollars (MMUSD).

Ce financement, destiné à soutenir les opérations d’importation de produits pétroliers et d’approvisionnement ainsi que les opérations d’importation du secteur privé en coopération avec les banques égyptiennes, s’inscrit dans le cadre de l’accord-cadre signé entre les deux parties pour une durée de cinq ans, d’un montant de 6 MMUSD.

Ce programme vise à fournir des solutions de financement intégrées à l’Égypte d’un montant de 1,5 MMUSD, à travers la signature d’un programme avec l’Autorité générale égyptienne pour les produits d’approvisionnement et l’Autorité générale du pétrole de manière à renforcer la capacité du pays à atténuer les conséquences socio-économiques des crises géopolitiques régionales et internationales, a indiqué le ministère égyptien de la Planification et du développement économique dans un communiqué.

Depuis 2008, la SIFC a approuvé un total de 16,5 MMUSD pour l’Égypte, un montant qui a été destiné à financer l’acquisition du pétrole et ses dérivés, des produits alimentaires et de divers programmes et projets, a déclaré le Président directeur général de l’institution, Hani Salem Sonbol, cité dans un communiqué.

La Société islamique internationale de financement du commerce met en œuvre, en coordination avec l’Égypte, plusieurs programmes visant à développer le commerce, notamment le programme « jossour » pour le commerce arabo-africain dans le but d’aider les exportateurs égyptiens à accéder à de nouveaux marchés étrangers.

La SIFC contribue aussi à l’application de plusieurs projets tes que le programme de l’initiative d’aide au commerce des Pays Arabes (Al-Aftiyas 2.0) dans sa deuxième phase, au suivi de la mise en œuvre du programme Femmes dans le commerce international dans les secteurs de l’artisanat et des industries alimentaires, ainsi qu’au suivi de la mise en œuvre du programme de formation « khatwa » vers l’exportation visant à soutenir les petits exportateurs et les porteurs de petits projets.