Deux policiers ont été tués samedi par l’explosion d’un engin explosif dans le nord du Burkina Faso, a annoncé dimanche la police nationale dans un communiqué.
Selon la même source, une équipe du Groupement des compagnies républicaines de sécurité de Ouagadougou (GCRS-Ouaga) a été victime de cette explosion, alors qu’elle se rendait sur le site minier de Taparko pour une relève.
L’un des véhicules du convoi a sauté sur un engin explosif à hauteur du village de Ouanobian, dans la région du Centre-Nord, explique le communiqué.
Deux éléments du GCRS ont été tués et trois autres blessés ont été évacués d’urgence à Ouagadougou pour y être soignés, a ajouté la même source.
Le producteur d’or russe Nordgold avait annoncé la semaine dernière la fermeture pour « raisons de sécurité » de la mine de Taparko, principale mine privée du Burkina Faso, située dans le nord du pays
En visite dimanche de Pâques à Bassargho (Centre-nord) et à Djibo (Nord), le président du Faso,, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a réaffirmé sa volonté de dialoguer avec certains combattants nationaux et de poursuivre l’offensive contre les groupes radicaux, a rapporté l’agence d’information du Burkina AIB.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda – dont le GSIM – et au groupe Etat islamique qui ont fait plus de 2.000 morts et 1,8 million de déplacés.
(Avec MAP)