Au moins 16 nouvelles variantes du coronavirus pourraient se propager silencieusement au Kenya, avertit le Kemri

Les experts du « Kenya Medical Research Institute » (Kemri) ont averti qu’au moins 16 nouvelles variantes du coronavirus, totalement différentes de celles détectées au Royaume Uni et en Afrique du Sud, pourraient se propager silencieusement au Kenya.

Au total, il y a maintenant 20 variantes en circulation au Kenya, quatre ayant été découvertes en mars de l’année dernière. L’une des quatre variantes signalées pour la première fois lors du séquençage initial du Kemri a muté et suscite maintenant des inquiétudes parmi l’équipe de chercheurs.

Les experts du Kemri qui ont qualifié les résultats de « préliminaires » ont expliqué qu’il existe une variante particulière, dont les échantillons ont été collectés dans le comté de Taita-Taveta, qui est unique au Kenya et qui n’a pas encore été détectée ailleurs dans le monde.

Le Dr Charles Agoti, chercheur à Kemri et membre principal de l’équipe d’enquêteurs, a assuré que la grande majorité des mutations sont souvent insignifiantes et ont peu d’impact.

Il a toutefois précisé qu’il était trop tôt pour dire avec certitude comment – ou le cas échéant – la nouvelle variante affectera le profil de la pandémie dans le pays, ajoutant que d’autres tests doivent être effectués.

En utilisant des données tirées de spécimens de génome nasal de 205 personnes dans huit comtés (Nairobi, Kajiado, Kilifi, Taita-Taveta, Tana River, Mombasa, Kwale et Lamu) entre juin et octobre, l’équipe de Kemri a identifié 16 variantes en circulation.

source : FAAPA