Plus de cent mille armes à feu de différents calibres ont été saisies en Angola depuis le début du programme de désarmement de la population civile en 2008, a annoncé le Commandant général de la Police nationale, Arnaldo Carlos.
«Notre engagement en ce début d’année est de nous focaliser sur la résolution d’une des principales problématiques en matière de sécurité publique», a déclaré M. Carlos, lors d’une cérémonie de remise d’armes détenues par des entreprises privées de sécurité à la Police nationale, tenue jeudi à Luanda.
Il a ajouté que la police envisage de renforcer le contrôle de la possession et de l’utilisation des armes, en vue de réduire les crimes violents qui influencent négativement le sentiment de sécurité chez les citoyens.
De même, M. Carlos a rappelé que le conflit armé qui a dévasté l’Angola depuis l’indépendance jusqu’en avril 2002, a favorisé la prolifération d’armes à feu dans les différentes régions du pays.
Mettant en évidence la destruction de plus de 96.000 armes en raison de leur obsolescence et de leur inadéquation à l’utilisation par les forces armées, il a noté que les autres armes seront acheminées vers l’entrepôt de la Commission nationale pour le désarmement de la population civile, où elles seront stockées et marquées.
Pour sa part, le Chef d’état-major des Forces armées angolaises (FAA), Altino Carlos Santos, a souligné que la possession illégale d’armes de guerre constitue un délit passible de poursuites civiles et pénales.
Il a relevé également que le programme de désarmement de la population civile a contribué de manière significative à la consolidation de la paix, de l’harmonie et de la concorde sociale.