Afrique du Sud : Les droits humains ne sont pas une monnaie d’échange utilisée à des fins politiques (AI)

Les droits de l’homme et les services de base en Afrique du Sud ne sont pas des monnaies d’échange utilisées à des fins politiques, mais des principes fondamentaux qui doivent être respectés quel que soit le climat politique dans le pays, a indiqué jeudi Amnesty International.

Alors que l’Afrique du Sud se prépare pour une nouvelle année électorale, l’organisation de surveillance des droits de l’homme a appelé, dans un communiqué, à lutter contre la tendance courante à la politique politicienne lors du discours sur l’état de la nation (SONA), qui sera prononcé jeudi soir par le Président Cyril Ramaphosa.

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«30 ans après les premières élections libres dans le pays, de nombreuses personnes attendent toujours des services de base tels que l’eau, des soins de santé de qualité, une éducation de qualité et un logement adéquat», déplore la directrice exécutive d’Amnesty International, branche Afrique du Sud, Sheila Mohamed.

En cette année électorale, elle a souligné l’importance d’un véritable engagement de l’exécutif en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale, estimant que le discours sur l’état de la Nation «doit présenter des plans concrets pour relever les nombreux défis, plutôt que de simples paroles pour attirer l’électorat».

Pour sa part, le directeur du Centre pour l’avancement du non-racisme et de la démocratie, Bheki Mngomezulu, a déclaré que le chef de l’Etat aura du mal à défendre toutes les promesses qu’il a faites jusqu’à présent et que très peu de choses ont changé au cours de l’année écoulée.