Des voleurs ont cambriolé, mercredi, un commissariat de police dans la ville de Johannesburg, s’enfuyant avec dix armes à feu, a indiqué le Service de police sud-africain (SAPS).
«Selon les premiers éléments de l’enquête, trois suspects sont entrés dans le poste de police tôt dans la matinée de mercredi sous prétexte de signaler un incident de détournement», a indiqué la porte-parole de la police, Athlenda Mathe.
Elle a ajouté que les suspects ont par la suite pointé leurs armes vers les policiers en service et procédé à leur désarmement. Dix armes à feu, dont trois fusils et sept pistolets qui se trouvaient dans le coffre-fort ont été volés, a-t-elle précisé.
Mme Mathe a, à cet égard, souligné que la police provinciale de Gauteng, qui englobe Johannesburg et Pretoria, a déployé ses ressources dans le but d’appréhender les auteurs de cette attaque contre le poste de police.
Les attaques contre les commissariats de police se sont multipliés récemment en Afrique du Sud. En septembre dernier, le SAPS avait lancé une chasse à l’homme après que des individus armés ont attaqué et cambriolé un commissariat dans la province de Mpumalanga (nord-est).
Le porte-parole de la police de Mpumalanga, Selvy Mohlala, a révélé que deux suspects ont pris d’assaut le poste de police de la ville de Grootvlei et se sont enfuis avec trois pistolets, un fusil, un fusil de chasse et 180 balles réelles.
Il a ajouté que les prévenus qui se faisaient passer pour des victimes signalant un cas de violence domestique, ont insisté pour que la porte du Centre de services communautaires (CSC) leur soit ouverte pour expliquer leur cas à la police.
L’insécurité reste l’un des graves problèmes qui ternissent l’image de l’Afrique du Sud. La criminalité continue de s’y aggraver, avec un taux de meurtres, attaques à main armée, enlèvements, viols et autres crimes, supérieur à la majorité des autres pays dans le monde.
Avec près de 11.000 femmes violées et 6.083 personnes assassinées, dont 898 femmes et 306 enfants, au cours du deuxième trimestre de cette année, l’insécurité continue d’être une source de préoccupation majeure pour les Sud-africains.
Avec MAP
