Promotion des énergies renouvelables : la Fondation africaine pour le climat alloue une subvention de 60 millions au FONSIS

énergies renouvelables

Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) a signé avec la Fondation africaine pour le climat (FAC, selon son sigle en anglais) une convention sur la base de laquelle cette structure lui accorde une subvention de 100.000 dollars US, environ 60.678.650 francs CFA, pour l’aider à développer des projets d’énergie renouvelable, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

Cette subvention est destinée au Fonds pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (REEF, selon son sigle en anglais), créé par le FONSIS.

La mission du REEF est de mettre en œuvre des projets dédiés aux énergies renouvelables au Sénégal, selon un document du Fonds souverain d’investissements stratégiques.

Il compte mobiliser 370 milliards de francs CFA pour y arriver.

« Cette convention n’est pas seulement un accord financier », a précisé Abdoulaye Diouf Sarr, le directeur général du FONSIS.

L’accord de financement va permettre en même temps d’‘’adapter les stratégies et les interventions du FONSIS aux réalités et aux besoins croissants en matière d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables’’, a ajouté M. Sarr.

Lire aussi : RDC : SIGNATURE DES ACCORDS DE DÉSENGAGEMENT DE LA MONUSCO

Sur la base de la convention signée, les deux parties doivent « mobiliser des ressources dans le but de développer les énergies renouvelables en associant le secteur privé à la levée des fonds », a expliqué Ellen Davies, conseillère principale chargée de la recherche à l’ACF.

Le Sénégal occupe une place importante dans les politiques de promotion des énergies renouvelables en Afrique, a-t-elle souligné, affirmant qu’elles représentent 30 % de l’énergie consommée dans le pays.

« Collecter des fonds et de les distribuer à des projets mis en œuvre dans le continent » Les pouvoirs publics sénégalais veulent faire en sorte que les énergies renouvelables occupent 40 % du mix énergétique du pays d’ici à 2030, a rappelé Ellen Davies.

« Ce que nous faisons, c’est de collecter des fonds et de les distribuer à des projets mis en œuvre dans le continent » en matière d’atténuation des conséquences du changement climatique, a-t-elle expliqué en parlant de la mission de la Fondation africaine pour le climat.

Malgré leur présence en grand nombre dans le pays, les banques « n’ont pas la capacité de financer ce type de projet » de promotion des énergies renouvelables, a soutenu Assana Alio, la représentante au Sénégal de l’Institut mondial de la croissance verte.

Mme Alio a facilité la signature de la convention qui lie le FONSIS à l’AFC.

Selon elle, l’Institut mondial de la croissance verte veut aider à promouvoir des initiatives similaires en Afrique, avec le soutien du Sénégal, puisque le pays est considéré comme un pionnier en matière de développement des énergies renouvelables.

Le Sénégal aura l’avantage de « capter des financements verts pour financer les PME et les PMI évoluant dans le secteur des énergies renouvelables », a dit Babacar Gning, le directeur général adjoint du FONSIS.

Le pays pourra en même temps « financer des projets qui ont un très fort impact sur le développement des énergies renouvelables », a ajouté M. Gning.

Avec FAAPA