Dix membres des forces d’autodéfense chargés de la protection des communautés locales dans le nord du Nigeria ont été tués dans une embuscade tendue par des “bandits” opérant dans l’État de Zamfara frontalier du Niger, rapportent lundi des médias locaux.
L’attaque survenue samedi dans le village de Bagega a ciblé des membres de groupes supplétifs qui luttent contre des gangs criminels en collaboration avec les forces militaires et sécuritaires, alors qu’ils revenaient d’une opération conjointe contre les bandits dans leur bastion de la forêt de Sunke, précisent les médias, citant les autorités locales de l’Etat.
Cette attaque a coûté la vie à 10 membres des forces d’autodéfense, alors que trois autres sont portés disparus, ajoute le gouverneur de Zamfara, notant que l’opération conjointe a permis d’éliminer plusieurs bandits et de saisir une quantité d’armes.
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En janvier, 21 membres des forces d’autodéfense ont été tués dans une embuscade tendue par des bandits dans l’État voisin de Katsina, selon la police.
L’Etat de Zamfara demeure confronté aux actes criminels perpétrés par des groupes armés, appelés localement « bandits », qui attaquent les forces de sécurité, mais également des villages, où ils tuent et enlèvent les habitants contre rançon.
Face à ces défis sécuritaires, le gouvernement de l’État a créé l’année dernière une force de 5.200 « gardes communautaires » afin de sécuriser les villages.
