Mix énergétique : La Côte d’Ivoire déterminée à renforcer son partenariat avec l’AIEA pour développer un programme électronucléaire

Les autorités ivoiriennes ont manifesté, jeudi à Abidjan, leur détermination à renforcer leur partenariat avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour la mise en œuvre d’un programme électronucléaire, indique-t-on de source officielle.

« La Côte d’Ivoire veut accélérer son engagement vers un programme électronucléaire afin de diversifier et sécuriser ses ressources d’énergies », rapporte l’Agence Ivoirienne de Presse AIP, notant dans ce sens qu’une réunion de haut niveau, par visioconférence, a eu lieu jeudi, avec des responsables de l’AIEA pour informer les autorités ivoiriennes des étapes importantes inhérente à ce projet stratégique.

Cité par le même média, le directeur de cabinet adjoint au ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Souleymane Soro a, à cette occasion, passé en revue les différents avantages, ainsi que les défis imposés par l’électronucléaire.

Il a ajouté qu’avec ce projet électronucléaire, la Côte d’Ivoire ambitionne de relever ses défis énergétiques et de contribuer à la stabilité énergétique de la région, mettant l’accent sur le soutien technique que l’AIEA pourrait apporter à son pays dans ce domaine.

Il n’a pas manqué de faire savoir que son pays, membre de l’AIEA depuis 1963, bénéficie déjà de l’expertise de ladite Agence dans des domaines variés comme la santé, l’agriculture, et la sécurité alimentaire, mettant en relief l’électronucléaire comme une option à fort potentiel pour répondre aux besoins énergétiques croissants de la Côte d’Ivoire, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Il s’est attardé, dans ce sens, sur les avancées en matière de réacteurs nucléaires modulaires de petite taille (SMR), capables de produire de 10 à 300 MW, adaptés aux réseaux électriques de pays en développement.

A noter qu’actuellement, le mix énergétique ivoirien repose en grande partie sur l’énergie thermique à hauteur de 69 %, alimentée par les combustibles fossiles.