Les femmes sud-africaines toujours confrontées à la discrimination et à la violence

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Les femmes en Afrique du Sud sont toujours confrontées à la discrimination et à la violence, a indiqué lundi le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.

La situation économique difficile des femmes dans le pays est l’un des facteurs qui les rend plus vulnérables aux abus, a dit Ramaphosa dans sa newsletter hebdomadaire consacrée à la journée nationale sud-africaine de la femme, signalant que les femmes en Afrique du Sud sont les plus touchées par la pauvreté.

«Les inégalités économiques et sociales entre les hommes et les femmes sont interdépendantes», a-t-il poursuivi, mettant l’accent sur la nécessité d’intensifier l’aide aux femmes pour leur permettre d’accéder à davantage d’indépendance financière.

Le président sud-africain a rappelé également que le mois en cours sera marqué par la mise en œuvre du Plan stratégique national de lutte contre les violences sexistes et les féminicides.

L’un des principaux aspects de ce plan consiste à assurer une plus grande inclusion financière des femmes, a-t-il signalé, mettant en garde que beaucoup de choses devraient encore être accomplies dans ce champs.

La Journée nationale sud-africaine de la femme, célébrée dans la nation arc-en-ciel le 9 août de chaque année dans le cadre du mois de la femme, commémore la marche organisée par des femmes sud-africaines en 1956 contre les lois discriminatoires du régime de l’Apartheid.

Les violences ciblant les femmes, avaient marqué une pause durant le niveau 5 de l’alerte au COVID-19 décrété au début de la pandémie dans le pays au mois de mars dernier. Mais dès l’assouplissement mis en place en juin, ces actes ont repris, avec une série de meurtres commis quotidiennement dans les différentes régions du pays.

En juin dernier, la société civile sud-africaine a lancé une campagne contre cette vague de féminicides. Des groupes sud-africains de défense des droits des femmes, avaient mis en garde que la hausse inquiétante des meurtres et des violences contre les femmes nécessite une action plus ferme de la part des autorités du pays.