Le Zimbabwe confronté à une pénurie d’eau à cause d’El Niño

Les grandes métropoles zimbabwéennes, Harare et Bulawayo, ont été plongées durant les derniers mois dans une pénurie d’eau provoquée par le manque de précipitations imputé au phénomène climatique « El Niño ».

Dans un communiqué, le conseil municipal de la capitale Harare a annoncé la fermeture d’une plateforme de traitement d’eau en raison de l’épuisement de l’eau dans les barrages d’approvisionnement de Harava et Seke.

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Il a ajouté que la plupart des banlieues sud de la ville, approvisionnées directement par la structure, ont été touchées par la fermeture.

Bulawayo, la deuxième plus grande ville du pays, a quant à elle décidé de mettre en place un système de rationnement de l’eau pour gérer les ressources hydriques disponibles.

Selon la porte-parole de la municipalité, Nesisa Mpofu, le barrage principal d’Umzingwane a été mis hors service depuis le 19 novembre après la chute des niveaux d’eau à 4%.

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a fait savoir que le phénomène d’El Niño, qui s’est produit au Zimbabwe pour la première fois depuis 7 ans, devrait se poursuivre jusqu’en avril 2024, influençant les conditions climatiques avec un temps plus chaud et des précipitations inférieures à la moyenne.

Le réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET) de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a déclaré que les gouvernements, les donateurs et les organismes humanitaires doivent se préparer aux besoins élevés d’aide alimentaire dans les pays d’Afrique australe, y compris le Zimbabwe, en raison d’El Niño.

Ce phénomène climatique naturel est provoqué par la hausse inhabituelle de la température des eaux de surface du Pacifique central et oriental, entrainant des changements dans les conditions météorologiques mondiales.

Avec MAP