Le Togo et la Zlecaf souhaitent digitaliser des procédures douanières

douane

Ousmane THIAM

Le Togo a reçu une délégation de la Zlecaf conduite par le Secrétaire Général de l’instance afin de discuter sur la digitalisation du secteur douanier. Le but étant de permettre aux opérateurs économiques d’opérer avec efficacité et rapidité.  

Afin de faciliter la vie des opérateurs commerciaux, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) souhaite développer un ensemble de solutions et services numériques. Et la digitalisation des services douaniers est cruciale pour la Zlecaf.

Une forte délégation de la Zlecaf, sous conduite de Wamkele Mene Secrétaire Général de l’instance s’est entretenue avec le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé le 29 avril.

Le but de cette rencontre est de discuter sur la digitalisation des procédures douanières le long du corridor Abidjan-Lagos de 1081 kilomètres, et sur des moyens à mettre en œuvre pour sa véritable compétitivité. Selon les deux parties, l’objectif est de renforcer l’efficacité du transit aux frontières de ses Etats-membres, notamment en Afrique de l’Ouest.

Selon la présentation du secrétaire Général de la ZLecaf au chef d’Etat Togolais lors de cette rencontre, les ressources nécessaires à la réalisation de cet agenda ont déjà été mobilisées et le projet sera consolidé pour une efficacité des processus douaniers.

Selon Sam ADAMBOUNOU, Expert en Nouvelles Technologies Togo, « quand on parle de la digitalisation on parle du gain de temps. Et pour un opérateur économique, un gain du temps se transforme en un gain d’argent. Ce qui va donner beaucoup d’énergie à l’économie de toute la zone située sur le corridor permettant aux populations d’être servies de façon rapide pour les denrées surtout périssables qui parfois trainent au niveau des frontières et créent évidemment des problèmes pour le consommateur final. Cela va aussi avoir des incidences sur les prix au niveau des marchés », source Africa 24.

Toujours selon l’expert, « ce qui est important, c’est d’arriver à interconnecter l’ensemble des institutions douanières du corridor et avec la fibre ou par les faisceaux les moyens doivent exister par rapport à cela. Vivement que cela se fasse vite pour que nos populations puissent bénéficier justement de cet avantage du numérique », source Africa 24.