Les autorités maliennes ont appelé les orpailleurs à éviter les sites non sécurisés après l’effondrement d’une mine d’or artisanale dans l’ouest du pays, tuant au moins 48 personnes, principalement des femmes.
« Il nous faut éviter les sites non sécurisés. Nous devons tous réfléchir et agir en nous imposant certaines règles de conduite qui nous mettront à l’abri de tels dommages », a déclaré le ministre chargé des Mines, Amadou Keita, dans un communiqué.
Une délégation conduite par le ministre des Mines s’est rendue lundi dans le village de Bilali-koto (ouest), où l’accident est survenu samedi dans une mine illégale, anciennement exploitée par une entreprise étrangère. La délégation a rencontré des responsables de communautés dans les villages comptant des victimes, pour « éviter que cela ne se répète », selon la même source.
L’effondrement survenu dans la soirée du samedi dernier sur ce site d’orpaillage a causé au moins 48 décès dont des femmes et un enfant, selon plusieurs sources locales qui indiquent que les recherches sont toujours en cours pour retrouver d’autres personnes. La terre s’est effondrée sur les victimes qui se trouvaient dans des puits à ciel ouvert, abandonnés par des industriels.
Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident et identifier les responsables.
Les accidents de ce type sont récurrents au Mali considéré comme le premier bassin d’orpaillage artisanal clandestin du continent.
En janvier dernier, au moins une dizaine d’orpailleurs ont trouvé la mort, dont la majorité des femmes, suite à l’effondrement d’une mine dans le sud du pays.