L’Afrique a besoin de financements abordables pour assurer la transition énergétique (ministre zambien)

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Les pays africains ont besoin de plus de financements abordables pour assurer la transition énergétique et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, a indiqué mercredi le ministre zambien de l’Économie verte et de l’Environnement, Collins Nzovu.

«Les défis liés au changement climatique devraient constituer une opportunité pour le secteur privé, afin d’investir davantage dans les énergies renouvelables», a déclaré M. Nzovu à l’ouverture du Sommet sur l’économie verte en Afrique (AGES-2024), qui se tient du 21 au 23 février dans la ville sud-africaine du Cap (1457 km de Pretoria).

S’exprimant dans un panel sous le thème «Placer la croissance verte au cœur du développement économique», le ministre a souligné l’importance du partenariat public-privé afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et développer l’économie verte.

De même, il a appelé les opérateurs des secteurs minier et agricole à adopter des mesures visant à protéger l’environnement et optimiser l’utilisation des ressources hydriques.

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M. Nzovu a signalé également que la Zambie s’est engagée dans une nouvelle politique visant à «faire évoluer l’économie nationale vers une croissance verte, à faibles émissions de carbone, économe en ressources et socialement inclusive».

Pour sa part, le ministre ivoirien de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahore Konan, a relevé que l’Afrique est confrontée à des défis climatiques et écologiques sans précédent qui menacent la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes.

«Les événements météorologiques extrêmes, la dégradation des écosystèmes et les changements dans les régimes de précipitations ont des effets dévastateurs sur nos communautés, notre économie et notre environnement», a-t-il mis en garde.

Le ministre a signalé, à cet égard, que la Côte d’Ivoire s’est engagée à améliorer ses objectifs d’atténuation, à renforcer sa résilience et à accélérer les réformes forestières, foncières et énergétiques pour contribuer efficacement à la lutte contre le changement climatique.

«L’ambition du pays est de réduire sans condition nos émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici 2030 en utilisant des moyens nationaux, avec un objectif conditionnel de 98,95 % sous réserve d’un soutien financier international approprié», a-t-il soutenu.

M. Konan a noté également que la Côte d’Ivoire envisage d’investir dans des projets clés, notamment dans les énergies renouvelables, l’agriculture verte, les transports propres et la protection des écosystèmes, afin de stimuler la croissance économique et lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.

Initié sous le thème «Mobiliser les investissements pour la croissance verte», le Sommet sur l’économie verte en Afrique met en avant quatre piliers clés de l’économie verte, à savoir: les transports verts, les énergies renouvelables, la gestion des déchets et les services d’eau.

Le Sommet, qui réunit plus de 500 délégués avec des représentants de gouvernements, des chefs d’entreprises, des investisseurs, des développeurs de projets et des décideurs africains, ambitionne d’ouvrir la voie à une économie verte inclusive et à un avenir durable en Afrique.

Au programme du sommet figurent des séminaires, des présentations de projets verts, des tables rondes axées sur les solutions aux défis de la transition énergétique, ainsi que la signature d’accords entre les acteurs publics et privés.

Avec MAP