Forte de ses énormes potentialités aurifères, la Côte d’Ivoire ambitionne d’atteindre une production de 62 tonnes d’or en 2025.
« La production nationale a franchi la barre des 50 tonnes en 2023, un chiffre qui devrait continuer à augmenter », estime Jean-Claude Diplo, président sortant de la Chambre des Mines ivoirienne, cité mercredi par des médias.
M. Diplo, qui a annoncé des objectifs ivoiriens ambitieux, a fait savoir que la Côte d’Ivoire vise une production de 62 tonnes en 2025 et ambitionne d’égaler le Ghana en termes de production aurifère d’ici 2030.
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« L’objectif est d’atteindre une production similaire à celle du Ghana d’ici 2030, tout en dépassant les performances du Mali et du Burkina Faso », a-t-il dit, notant que la Côte d’Ivoire peut se hisser parmi les leaders africains de la production d’or.
Et de poursuivre que pour atteindre ces objectifs, la Côte d’Ivoire mise sur l’ouverture de nouvelles mines, notamment celle de « Koné », qui devrait entrer en production en 2027 et qui pourrait devenir la plus grande mine d’or du pays, avec une production annuelle de 349.000 onces. D’autres mines, à l’instar de « Lafigué », « Abujar » et « Séguéla », ont également été mises en service ces dernières années.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire se trouve confrontée aux activités d’orpaillage clandestin, ajoute la même source, citant l’ONG Swissaid qui estime que 30 à 40 tonnes d’or seraient extraites illégalement du pays chaque année. Une contrebande qui constitue « un manque à gagner » important pour l’économie ivoirienne.
