Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), agence spécialisée des Nations Unies, va allouer quelque 184,4 millions d’euros (121 milliards de FCFA) au Burkina Faso pour soutenir son secteur agricole.
Cette annonce a été faite par le directeur régional du FIDA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Bernard Hien, lors de sa visite au Burkina Faso, rapporte la presse locale, citant un communiqué du ministère burkinabè des affaires étrangères
Le responsable onusien a tenu à préciser que le FIDA ne se limite pas au financement et compte également accompagner le ministère burkinabè de l’Agriculture dans ses missions.
« En plus du portefeuille actif de 182 milliards FCFA, nous travaillons avec le ministère de l’Agriculture pour introduire un nouveau financement de l’ordre de 121 milliards FCFA en décembre», a annoncé M. Hien reçu par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.
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Parallèlement, d’autres fonds ont été déjà mobilisés pour le même objectif. Ainsi, ces 121 milliards FCFA viendront s’ajouter aux financements existants afin de soutenir les priorités du gouvernement burkinabè en matière de développement agricole, notamment dans les zones rurales où les besoins sont les plus pressants, a-t-il rappelé.
Les ambitions du FIDA en vue de développer les investissements dans le secteur agricole et rural au Burkina Faso, ont été aussi au cœur des discussions entre les deux parties, notamment avec l’ouverture d’un bureau-pays du FIDA en juillet 2024, un pas visant à rehausser le niveau de la coopération avec le Burkina Faso.
Ces ambitions du FIDA couvrent également le volet de gestion des risques climatiques et le financement vert pour appuyer la résilience des populations dans la zone du Sahel.
Il a été question aussi lors de ces échanges, du processus d’accréditation d’un directeur-pays du FIDA au Burkina Faso dans les meilleurs délais, afin de renforcer la coopération entre les deux parties.
De son côté, le ministre burkinabè des Affaires étrangères a salué l’engagement du FIDA à soutenir la vision des autorités de son pays en matière de souveraineté alimentaire.
Il s’est félicité de cette dynamique qui vient à point nommé au regard des engagements pris pour revaloriser et booster le secteur agricole.
A noter que l’économie du Burkina Faso repose essentiellement sur l’agriculture qui offre de l’emploi et des revenus à plus de 80% de la population.