Le PIB du Soudan s’est contracté de 25% en un an de guerre, a déploré le Directeur du Bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour les États arabes, Abdallah Al-Dardari, mettant en garde contre les risques d’une poursuite du conflit au Soudan qui provoqueraient l’aggravation de la crise économique.
Dans un déclaration citée par le Centre d’information des Nations Unies (CINU), M. Al-Dardari a indiqué à la veille de la Conférence de Paris sur le Soudan qu’un Cessez-le feu est indispensable pour un retour à la normale, un redressement économique et pour éviter la faim et la famine dans ce pays.
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Le responsable onusien a ajouté que cette crise a impacté 50% des agriculteurs soudanais au moment où le taux d’exode et de migration augmente, expliquant cette situation par la réduction de financements accordés au secteur agricole de manière générale en raison du manque de fonds, de semences, d’engrais et de l’effondrement des chaînes de production et de commercialisation.
La faible production agricole au Soudan aggrave les problématiques liées à l’insécurité alimentaire et à la famine qui guettent le pays, a souligné M. Al-Dardari, qui craint que l’acheminement des aides alimentaires sera difficile au cas où les combats se poursuivent.