La croissance économique de la Côte d’Ivoire est restée soutenue à 6,5% en 2023 après 6,2% en 2022 et l’inflation a été contenue à 4,4% contre 5,2% en 2022, a indiqué le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly.
Le ministre s’exprimait, mardi à Abidjan, à l’ouverture de la deuxième revue du Programme Economique et Financier (PEF) couplée avec la première revue de la Facilité de Résilience et de Durabilité (FRD) dans le cadre de la mission du Fonds monétaire international (FMI) dans le pays.
« En 2023, la croissance économique est restée soutenue à 6,5% après 6,2% en 2022, bénéficiant de la mise en œuvre du PND 2021-2025. L’inflation a été contenue à 4,4% en 2023 après 5,2% en 2022. Aussi, dans la perspective de la consolidation budgétaire en 2025, le déficit budgétaire a été réduit à 5,2% en 2023 contre 6,8% du PIB en 2022 », a détaillé M. Coulibaly.
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Il a indiqué quant au solde des transactions courantes que le déficit s’est établi à 7,9% du PIB en 2023 après 7,5% en 2022 sous l’impulsion des importations de services techniques liés aux investissements privés dans les secteurs pétrolier et minier.
S’agissant du risque de surendettement, le ministre Adama Coulibaly a noté que « le risque de surendettement est resté modéré ».
Sur la base des données disponibles à fin décembre 2023, tous les critères de performance ont été respectés et les repères structurels réalisés, a-t-il soutenu, notant que le Gouvernement poursuivra les efforts.
Conformément au programme économique et financier, le FMI procède régulièrement à des consultations bilatérales avec la Côte d’Ivoire. C’est dans ce cadre que la deuxième revue du programme économique et financier couplée avec la première revue de la Facilité de Résilience et de Durabilité (FRD) se tient.
La mission permettra d’analyser, de manière approfondie, les développements économiques récents et les perspectives, de mettre en lumière les risques budgétaires éventuels et de donner des recommandations sur les ajustements nécessaires en matière de politiques économiques.
Les échanges entre la partie ivoirienne et le FMI permettront de s’accorder sur des mesures susceptibles de renforcer davantage le cadre macroéconomique pour accompagner l’atteinte des objectifs du Plan National de Développement (PND) tout en permettant de développer une plus forte capacité de résilience, face aux différents chocs exogènes ou endogènes.