La Côte d’Ivoire compte deux « cas confirmés non mortels » de mpox (longtemps appelé variole du singe), une maladie endémique dans certains pays africains et apparue récemment en Europe et en Amérique, a annoncé mardi le ministère ivoirien de la Santé.
« Deux cas confirmés non mortels de variole du singe ou infection monkeypox ont été enregistrés en juillet 2024 dans les districts de Tabou et de Koumassi à Abidjan », a indiqué le ministère dans une note.
Le premier cas détecté à Tabou (sud-ouest, à 428km d’Abidjan) est un ouvrier agricole de 46 ans, consulté le 1er juillet dans le centre d’Iboké pour « une fièvre, des céphalées et des éruptions cutanées ». Le second cas est un jeune homme de 20 ans habitant la commune de Koumassi à Abidjan et présentant le 14 juillet « des éruptions cutanées et de la muqueuse », précise la même source.
« Le diagnostic de variole du singe a été établi après l’analyse des échantillons biologiques effectuée par les instituts Pasteur d’Abidjan et de Dakar », a souligné le ministère de la Santé.
Pour éviter la propagation de la maladie, le gouvernement a pris plusieurs « mesures rigoureuses », dont la prise en charge gratuite des malades, l’activation du Centre des opérations d’urgence de santé publique et le renforcement de la surveillance épidémiologique dans tous les établissements sanitaires pour la détection précoce des cas suspects.
Le gouvernement a également décidé de renforcer les mesures de prévention et de contrôle de l’infection dans les établissements sanitaires et d’élaborer un plan multisectoriel de lutte contre cette maladie.
Les autorités sanitaires ivoiriennes appellent la population à se rendre dans un centre de santé en cas d’apparition de fièvre et d’éruptions cutanées, à éviter tout contact physique rapproché avec les personnes infectées et à se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon après avoir été en contact avec un malade.
Le mpox est une maladie infectieuse causée par le virus mpox. La plupart des personnes se rétablissent complètement, mais certaines sont très malades.
Le virus peut être transmis à l’homme par contact physique avec une personne infectée, avec du matériel contaminé ou avec des animaux infectés.