Un ressortissant brésilien a été arrêté à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg en possession de 4 kg de cocaïne, a révélé lundi le Service de police.
«Le passeur de drogue, retrouvé avec un bandage corporel contenant 4 kg de cocaïne attaché à lui après son arrivée d’un vol en provenance du Brésil, a comparu lundi devant le tribunal de Kempton Park», a déclaré le porte-parole de la Direction des enquêtes sur les crimes prioritaires (Hawks ), Lloyd Ramovha.
Il a expliqué que l’unité d’enquête sur le crime organisé avait reçu des informations sur une mule de drogue qui devait atterrir à OR Tambo ce jour-là. «Une équipe multidisciplinaire s’est alors rendue sur place pour localiser le vol identifié et le suspect. Il n’avait aucun bagage enregistré en dehors de ce qu’il transportait», a déclaré M. Ramovha.
L’homme, âgé de 36 ans, a avoué aux policiers, par l’intermédiaire d’un interprète, qu’il était en possession de drogue. Le suspect a été soumis à une fouille corporelle, qui a révélé qu’il avait 4 kg de cocaïne enroulée autour de son corps, a révélé la même source, notant qu’il a été immédiatement arrêté et accusé d’avoir contrevenu à la Loi sur les drogues et le trafic de drogue.
Le tribunal d’instance de Kempton Park a reporté l’affaire au mardi 30 juillet courant pour une demande de mise en liberté sous caution, précise-t-on.
Cette nouvelle arrestation survient un mois après que les Hawks ont arrêté deux présumés passeurs de drogue après avoir trouvé sur eux, dans le même aéroport, de la méthamphétamine en cristaux.
Ces dernières années, l’Afrique du Sud a connu une augmentation de la consommation des drogues dures, notamment de l’héroïne, selon une étude publiée récemment.
«Plus de 400.000 personnes consomment quotidiennement de l’héroïne en Afrique du Sud en 2020, soit plus de 1 % de la population adulte du pays», ont souligné les auteurs de cette étude qui analyse les moteurs de ce phénomène et les politiques requises pour y remédier. Près de 155.000 kilogrammes d’héroïne ont été consommés en 2020, précise-t-on.
