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Afrique du Sud: Un parti au pouvoir accuse le Président d’avoir influencé les récentes élections générales

Le parti de l’Alliance démocratique (DA), qui fait partie du gouvernement d’unité nationale récemment formé en Afrique du Sud, a accusé le Président Cyril Ramaphosa d’avoir profité de sa position pour influencer indûment les élections générales du 29 mai dernier en faveur de son parti, le Congrès national africain (ANC).

Le chef de l’Etat, qui est également président de l’ANC, a adressé un discours à la nation à la veille du vote décisif, qui a été diffusé sur la chaîne publique «SABC», ainsi que sur les comptes de médias sociaux officiels du gouvernement.

L’Alliance démocratique, qui était le premier parti de l’opposition en Afrique du Sud avant le scrutin, soutient que «le discours de Ramaphosa était une campagne politique à peine voilée sous le couvert d’un discours présidentiel à la nation, qui violait le Code de conduite électorale».

Les débats sur cette affaire sont actuellement en cours devant le tribunal électoral de la Haute Cour de Johannesburg, qui a entendu jeudi les plaidoiries orales dans le cadre de la requête du DA visant à «sanctionner Ramaphosa et l’ANC pour avoir utilisé les ressources de l’État à des fins politiques».

Le représentant de la DA, l’avocat Anthony Stein, a affirmé devant le tribunal que certaines parties du discours étaient de nature présidentielle et d’autres politiques.

Cependant, la Présidence a réfuté ces allégations, affirmant que le discours de Ramaphosa avait pour but d’assurer à la nation qu’elle pouvait aller voter en toute sécurité.

Lors de son témoignage jeudi devant le Tribunal électoral, le représentant de la Présidence, Ngwako Menetje, a déclaré que la DA avait confondu le discours politique avec une campagne politique. Il a aussi accusé l’Alliance démocratique de tenter d’empêcher Ramaphosa d’exercer ses fonctions de chef de l’État.

Le Congrès national africain a perdu, pour la première fois depuis 30 ans, sa majorité au Parlement en n’obtenant que 40% des suffrages exprimés. Affaibli lors de ce scrutin, l’ANC était contraint de nouer des alliances avec d’autres partis politiques pour former un gouvernement de coalition.

Le parti de Nelson Mandela, qui a obtenu 159 sièges au Parlement, est suivi par l’Alliance démocratique avec 21,80% des voix (87 sièges), le parti nouvellement créé de Jacob Zuma, «uMkhonto weSizwe» (MK) avec 14,59% (58 sièges) et les Combattants pour la liberté économique (EFF) avec 9,52% (39 sièges).HR.

Avec MAP