Afrique du Sud : Six suspects arrêtés pour trafic d’êtres humains (police)

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Six suspects ont été arrêtés à Johannesburg pour traite d’êtres humains et enlèvement, a révélé vendredi la police.

Une équipe multidisciplinaire composée de diverses unités du Service de police sud-africain (SAPS) a reçu des renseignements sur un réseau de trafic d’êtres humains basé dans la capitale économique d’Afrique du Sud et s’attaquant aux femmes indiennes.

Les femmes auraient été attirées vers le pays par de fausses promesses d’emploi, mais à leur arrivée, elles étaient retenues contre leur gré, souligne la police, précisant qu’au cours de l’opération, deux femmes âgées de 20 et 24 ans avaient été secourues.

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La police affirme également avoir saisi une série de téléphones portables, de nombreux documents, notamment des passeports et de l’argent liquide, pour une enquête plus approfondie.

Les six hommes devraient faire face à des accusations de traite d’êtres humains, de trafic, d’enlèvement et d’extorsion. Ils devraient comparaître devant le tribunal aujourd’hui, indique-t-on de même source.

Il existe différentes formes de traite des êtres humains en Afrique du Sud, dont les victimes sont des citoyens sud-africains, des demandeurs d’asile et des migrants africains et asiatiques.

« La traite des êtres humains, ce n’est pas seulement être emmené d’un pays à un autre et devenir ensuite un esclave. La traite humaine, c’est quand quelqu’un possède la vie d’une autre personne et l’exploite », a déclaré Jacqueline Fourie, fondatrice et présidente de Small Voice Human Trafficking, une ONG qui lutte contre la traite des êtres humains en Afrique du Sud et en Zambie.

Elle a souligné que les enfants et les jeunes sont attirés dans les pièges des trafiquants par les médias sociaux qui sont utilisés pour les recruter et les exploiter. « La traite des êtres humains est le crime qui connaît la croissance la plus rapide en Afrique du Sud, la deuxième après celle de la drogue », a rappelé Mme Fourie.