Sept personnes, dont deux femmes, ont été abattues, dans une fusillade survenue jeudi soir dans la ville sud-africaine du Cap-occidental (1470 km de Pretoria), a révélé la police.
«Peu avant 21 heures, un suspect armé est entré dans une habitation informelle de la rue Kogelberg et a tiré plusieurs coups de feu sur les occupants», a déclaré le porte-parole de la police provinciale, André Traut.
Il a précisé que quatre hommes et deux femmes sont morts sur place, alors qu’un autre homme a rendu l’âme à son arrivée à l’hôpital. Deux autres personnes ont été blessées lors de la fusillade et aucune arrestation n’a été effectuée jusqu’à présent, souligne-t-on.
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La fusillade de masse de jeudi est le deuxième incident de ce genre dans le Cap occidental en quelques heures.
Mercredi, cinq personnes ont été tuées par balles à Atlantis lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur les trois véhicules dans lesquels elles voyageaient.
Les deux incidents font l’objet d’une enquête de la part des détectives d’une unité spéciale, souligne la police qui pense que les deux fusillades sont liées à des gangs.
Plus de 100 personnes ont été tuées dans de multiples massacres au cours des trois derniers mois en Afrique du Sud, ce qui relance la question du contrôle des armes à feu, selon un groupe d’ONG.
Le groupe de pression luttant contre la prolifération des armes à feu illégales a exhorté le gouvernement sud-africain à renforcer ses stratégies de contrôle de ces armes pour mettre fin aux fusillades de masse qui continuent de ravager le pays.
La lutte contre la criminalité liée aux armes à feu doit être une priorité pour l’exécutif et les partis politiques pour rendre le pays sûr pour tous ceux qui y vivent, estime la directrice de Gun Free South Africa, Adele Kirste.
Quelque 6.198 meurtres et 9 000 viols ont été recensés entre avril et juin 2024 en Afrique du Sud, des chiffres alarmants qui attisent le sentiment d’insécurité dans ce pays d’Afrique australe, selon le ministère de la Police.