Afrique du Sud: rejet d’une demande d’assistance juridique de l’ex-présidente du Parlement accusée de corruption

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Le ministère sud-africain de la Défense a annoncé, lundi, le rejet de la demande d’assistance juridique soumise par l’ancienne ministre du Département et présidente démissionnaire du Parlement, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, dans une affaire de corruption.

En avril, Mme Nqakula-Mapisa a formulé cette demande lors de sa comparution devant le tribunal de première instance de Pretoria, après s’être remise à la police du Commissariat de Lyttelton à Tshwane, pour des accusations de malversations et de blanchiment d’argent.

«Nous avons examiné les dispositions de la loi pour savoir si nous pouvons accéder ou non à une telle demande», a déclaré la ministre de la Défense et des anciens combattants, Thandi Modise, notant que les dispositions de la loi ne permettent pas de soutenir l’ancienne ministre dans son procès.

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Présidente du Parlement depuis 2021 et membre du Comité exécutif national (NEC) du Congrès national africain (ANC au pouvoir), Mme Mapisa-Nqakula devrait faire face à 12 chefs d’accusation de corruption et de blanchiment d’argent impliquant 239.000 dollars (4,5 millions de rands).

Les accusations portées contre l’ancienne présidente de l’Assemblée nationale auraient été formulées dans une déclaration sous serment soumise à la Direction des enquêtes par Nombasa Ntsondwa-Ndhlovu, le propriétaire de la compagnie «Umkhombe Marine».

Ntsondwa-Ndhlovu avait révélé dans son affidavit qu’elle avait donné des liasses d’argent à Mapisa-Mqakula à 10 reprises entre novembre 2016 et juillet 2019. L’entreprise de fret et de logistique aurait obtenu, en contrepartie, 210 millions de rands des appels d’offres des Forces de défense sud-africaines (SANDF) en 2019.