Addis-Abeba: ouverture du 2ème examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières avec la participation du Maroc

Les travaux du deuxième examen régional du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM), ont débuté mercredi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc.

La délégation marocaine à cette rencontre, organisée par la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA-ONU) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), est composée notamment de la secrétaire générale du ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Wafaa Asri et de l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

Cet important événement, initié en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, sera l’occasion pour les gouvernements et les parties prenantes des 54 pays africains de se réunir et d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du GCM depuis son adoption en 2018.

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Les recommandations phares de l’examen seront soumises au prochain examen mondial du GCM à l’occasion du Forum d’examen des migrations internationales en 2026.

Cette rencontre vise à renforcer la coopération et à aligner les priorités de l’Afrique avec les cadres mondiaux, notamment l’Agenda 2030 pour le développement durable ainsi que l’Agenda 2063, feuille de route de l’Afrique pour parvenir à un développement socio-économique inclusif et durable.

Les délégués exploreront des domaines thématiques tels que l’intégration des objectifs du Pacte dans les cadres de gouvernance des migrations existants, le renforcement de la collaboration régionale et la promotion des opportunités d’apprentissage par les pairs et de coopération interrégionale.

Au programme de cette rencontre figurent des tables rondes thématiques sur: « Veiller à ce que les migrations soient volontaires, ordonnées et régulières », « Protéger les migrants grâce à des mesures de gouvernance frontalière fondées sur les droits », « Soutenir l’intégration des migrants et leur contribution au développement » et « Améliorer l’élaboration de politiques et le débat public fondés sur des valeurs et des faits, et renforcer la coopération dans le domaine des migrations ».