Les Services vétérinaires de Beitbridge, dans le sud du Zimbabwe, ont placé le district sous quarantaine après la confirmation de 400 cas de fièvre aphteuse.
L’épidémie, concentrée à Beitbridge Est, menace les zones d’élevage et pourrait affecter les exportations de viande, alors que le pays met en œuvre depuis plusieurs années des mesures de zonage et de contrôle pour protéger ses produits destinés aux marchés européens.
Comme dans d’autres pays d’Afrique australe, la fièvre aphteuse est endémique dans certaines régions du Zimbabwe où vivent des buffles africains, porteurs du virus.
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Le Zimbabwe a investi pendant de nombreuses années pour maintenir des zones indemnes de cette fièvre sur une grande partie de son territoire, ce qui lui a permis de bénéficier d’accords tarifaires favorables pour l’exportation de viande désossée et d’autres produits d’élevage vers des marchés européens de grande valeur.
Un système de zonage, mis en œuvre avec clôtures et contrôles de mouvement, a été utilisé pour protéger une zone centrale d’exportation, où se concentre une grande partie de l’agriculture commerciale à grande échelle.
Depuis 2001, le Zimbabwe a subi une série d’épidémies de fièvre aphteuse, entraînant une interdiction d’exportation de nombreux produits d’élevage, notamment le bœuf.